Les résultats de cette étude viennent corroborer l’hypothèse que les changements climatiques affectent réellement le comportement de nombreuses espèces vivantes. Greg Butcher, coauteur de l’article, précise qu’en moyenne, les oiseaux migrateurs se sont vu migrer 56 kilomètres plus au nord comparativement aux générations d’il y a 40 ans. Certaines espèces vont même jusqu’à migrer plusieurs centaines de kilomètres plus au nord. C’est le cas du Harle huppé, qui voit son aire d’hivernation déplacée de 510 kilomètres et du Roselin pourpré qui s’est déplacé de 504 kilomètres.
Le groupe des pic-bois est celui qui s’est le plus déplacé; 113 kilomètres en moyenne, surpassant du double la distance moyenne de tous les oiseaux. Ce ne sont pas toutes les espèces d’oiseaux qui se déplacent vers le Nord, en effet, 9 d’entre elles ont migré vers des régions plus australes ce qui nous laisse croire qu’il n’y a pas que les changements climatiques qui affectent l’aire d’hivernation.
C’est à partir des données recueillies par le « Christmas Bird Counts » que les chercheurs ont construit leur étude. Le « Christmas Bird Counts » est un groupe de bénévoles volontaires passionnés d’ornithologie qui pendant une période de 24 heures, comptabilise toutes les espèces d’oiseaux qu’ils aperçoivent dans un endroit particulier. Ce groupe existe depuis 109 et compte aujourd’hui plus de 50 000 volontaires répartis à travers 2000 sites distincts.
Source: Science News, Christmas Bird Count
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