Rechercher

Derniers posts.

SCIencextrA...

mardi 24 février 2009

Les oiseaux migrateurs partent dans le nord passer la saison hivernale

C’est plus de la moitié des 305 espèces d’oiseaux migrateurs d’Amérique du Nord qui passent l’hiver à des latitudes plus nordiques qu’il y a 40 ans. C’est ce que révèle une étude du National Audubon Society publiée le 10 février dernier.



Les résultats de cette étude viennent corroborer l’hypothèse que les changements climatiques affectent réellement le comportement de nombreuses espèces vivantes. Greg Butcher, coauteur de l’article, précise qu’en moyenne, les oiseaux migrateurs se sont vu migrer 56 kilomètres plus au nord comparativement aux générations d’il y a 40 ans. Certaines espèces vont même jusqu’à migrer plusieurs centaines de kilomètres plus au nord. C’est le cas du Harle huppé, qui voit son aire d’hivernation déplacée de 510 kilomètres et du Roselin pourpré qui s’est déplacé de 504 kilomètres.

Le groupe des pic-bois est celui qui s’est le plus déplacé; 113 kilomètres en moyenne, surpassant du double la distance moyenne de tous les oiseaux. Ce ne sont pas toutes les espèces d’oiseaux qui se déplacent vers le Nord, en effet, 9 d’entre elles ont migré vers des régions plus australes ce qui nous laisse croire qu’il n’y a pas que les changements climatiques qui affectent l’aire d’hivernation.

C’est à partir des données recueillies par le « Christmas Bird Counts » que les chercheurs ont construit leur étude. Le « Christmas Bird Counts » est un groupe de bénévoles volontaires passionnés d’ornithologie qui pendant une période de 24 heures, comptabilise toutes les espèces d’oiseaux qu’ils aperçoivent dans un endroit particulier. Ce groupe existe depuis 109 et compte aujourd’hui plus de 50 000 volontaires répartis à travers 2000 sites distincts.

Source: Science News, Christmas Bird Count



Rejoindre la communauté de BLOgixtrA






Promouvoir cet article



vendredi 13 février 2009

mercredi 4 février 2009

Un animal avec une langue de poison

Imprimer

Une étrange créature rarement aperçue puisque ne sortant que la nuit, se laissa capturer par des zoologistes qui saisirent l’occasion pour en faire une étude détaillée. Cet animal se distingue de tout autre par sa capacité d’injecter du venin dans sa proie à l’aide de deux dents. Seules quelques musaraignes et l’ornithorynque conservent cette même particularité. Le solenodon, puisqu’il faut l’appeler par son nom, se retrouve sur la liste des animaux en danger d’extinction. La méconnaissance de cette espèce incita les spécialistes à procéder à de multiples observations sur cet unique spécimen en leur possession.

Les connaissances acquises grâce à la prise d’ADN et l’établissement d’un bilan de santé de cet animal, scruté sous tous ses angles, permettra de conserver des données spécifiques sur ce mammifère peu connu. Un film video témoignera de l’apparence et de la démarche du solenodon. Ce mammifère venimeux retrouva sa liberté après la fin des analyses et du travail de recherche effectué sur son compte.

L’étude du milieu de vie de l’animal complètera les informations qui serviront à travailler dans le sens de la conservation de cette espèce. La prise d’ADN renseignera sur son évolution et mettra en évidence le lien qui existe entre cet animal et d’autres mammifères.

La découverte de cet animal se produisit en 1833 mais peu de spécimens se montrèrent par la suite. Alors qu’on le croyait éteint, on retrouva sa trace en 1907 à la République Dominicaine. Les dernières informations relatives aux solenodons datent de 1967.

La destruction de leur habitat naturel au profit de constructions figure comme première cause de leur déclin suivie en deuxième lieu de l’introduction d’animaux exotiques sur les îles de Cuba et d’Hispaniola qui s’avèrent être leur dernier refuge. Il subsiste aujourd’hui deux espèces vivantes de cette famille des plus grands insectivores du monde.

Sources: la toile, Horizonm.com

 Subscribe in a reader

mardi 3 février 2009

Dix nouveaux amphibiens dans les montagnes de Colombie

Plusieurs nouvelles espèces d’amphibiens ont été découvertes dans une région de Colombie, qui est une véritable « arche de Noé » pour sa diversité naturelle d’après les scientifiques à l’origine de cette découverte. La protection de cette région est primordiale pour l’avenir des amphibiens.

Dix nouvelles espèces d’amphibiens -dont trois espèces de grenouilles vénéneuses et trois types de grenouilles du genre Centrolenidae dont la peau est transparente- ont été découvertes dans les montagnes de Colombie, d’après ce que des défenseurs des ressources naturelles ont déclaré lundi.



Les amphibiens étant menacés partout dans le monde, cette découverte est un signe encourageant et une raison supplémentaire pour protéger la zone dans laquelle ces espèces ont été trouvées, d’après Robin Moore, un spécialiste des amphibiens pour le groupe de défense de l’environnement, Conservation International.


Les neuf espèces de grenouilles et l’espèce de salamandre ont été découvertes dans la région montagneuse de Tacarcuna de la région de Darien près de la frontière entre la Colombie et le Panama.



Parce
que les amphibiens ont une peau perméable, ils sont
exposés directement aux éléments et peuvent
être affectés de manière précoce par le changement climatique
et la dégradation de l’environnement. Près du tiers
des amphibiens dans le monde sont menacés d’extinction,
d’après Robin Moore.



«
Les amphibiens sont très sensibles aux changements dans
l’environnement » a déclaré Robin Moore.
« Les amphibiens sont un genre de baromètre dans la
manière dont ils répondent à ces changements, et
sont susceptibles d’être les premiers à y
répondre, c’est pourquoi le changement climatique a un
impact lourd sur ces espèces ».



Les
amphibiens aident aussi à contrôler la propagation de
maladies telles que la malaria ou la dengue, parce qu’ils mangent
les insectes qui transmettent ces maladies aux êtres humains.



Les
nouvelles espèces découvertes en Colombie comprennent
trois grenouilles vénéneuses, trois grenouilles du genre
Centrolenidae, une grenouille du genre Dendrobates histrionicus, deux
espèces de grenouille du genre Austrochaperina pluvialis et une
espèce de salamandre.



L’expédition
qui a permis la découverte de ces nouveaux amphibiens a
également signalé la présence de grands
mammifères tels que le tapir de Baird, qui est une espèce
menacée en Colombie, de quatre espèces de singes et une
population de Tayassu pecari, une créature semblable au cochon.



«
Sans aucun doute cette région est une véritable arche de
Noé » a déclaré Jose Vicente
Rodriguez-Mahecha, directeur scientifique du groupe de défense
de l’environnement en Colombie.



«
Le grand nombre de nouvelles espèces d’amphibiens est un
signe d’espoir, même avec la grave menace
d’extinction
qui pèse sur ce groupe animal dans de
nombreuses autres régions du pays et du monde » a
déclaré Jose Vicente Rodriguez-Mahecha.



La
région dans laquelle les nouvelles espèces ont
été découvertes a toujours été un
endroit de transit pour les animaux et les plantes qui vont du nord au
sud de l’Amérique. Tandis que le terrain est relativement
protégé aujourd’hui, son paysage est menacé
par diverses menaces dont le déboisement,
l’élevage, la chasse et la fragmentation de
l’habitat.



Entre
25 et 30% de la végétation naturelle de cette
région est en train d’être déboisée.


Robin
Moore a déclaré que la protection de la zone de Tacarcuna
pouvait aussi bénéficier au peuple local.



«
Nous n’allons pas là bas pour leur dire de
protéger la forêt pour les grenouilles » a
déclaré Robin Moore. « Il vaut mieux travailler
avec eux pour trouver plus de solutions durables sur le long terme qui
leur permettront de protéger ces ressources et qu’ils
puissent ainsi en bénéficier ».


source


Imprimer

Subscribe in a reader

jeudi 29 janvier 2009

Les dauphins fouillent les fonds marins avec des éponges

Les dauphins sont incontestablement des animaux intelligents,
plutôt sociables, dociles et même rieurs, pour peu qu'on
donne une connotation anthropomorphique à leur mimique
enjouée. Ils aiment apparemment la compagnie de l'homme, ce qui
prouve assez qu'ils ne sont pas rancuniers non plus lorsqu'on sait les
hécatombes que provoquent parfois les filets dérivants
chez ces cétacés.

dauphin

Depuis le temps qu'on les étudie et même qu'on
utilise un certain nombre de leurs qualités - dans un contexte
civil ou militaire -, on n'avait pas encore remarqué ce qu'ont
observé des spécialistes du comportement animal,
attachés à l'étude d'une population de ces
mammifères marins, à Shark Bay, sur la côte ouest
de l'Australie. Très distinctement, ils ont vu un certain nombre
de ces animaux détacher de leur support des éponges et
s'en servir comme outils pour fouiller le fond marin afin d'y
débusquer des poissons enfouis dont ils font leur ordinaire.
Soucieux d'en savoir plus, les chercheurs ont effectué des
prélèvements sanguins chez les treize animaux affectant
un tel comportement et se sont rendu compte qu'à une exception
près, il s'agissait de femelles par ailleurs toutes
apparentées.

Les hypothèses, depuis, vont bon train. Soit le
comportement nouveau est transmis sur un mode génétique,
par l'ADN ou par les mitochondries; soit il est transmis par les
mères à leur descendance, avec une tendance très
nette à n'instruire que les filles. De deux choses l'une: ou les
filles sont les seules à saisir l'intérêt du
message ou elles sont d'office contingentées dans des
tâches qui leur sont réservées. En l'occurrence,
celle qui consiste à trouver de la nourriture. Les mauvaises
langues ajouteront sans aucun doute que c'est une preuve
supplémentaire que les femelles - quelle que soit
l'espèce - sont celles qui sont les plus habilitées
à passer l'éponge ou, par affinité, la serpillère. Loin de nous, évidemment, l'idée de
leur emboîter le pas. Quoi qu'il en soit, les dauphins de la
côte australienne viennent de nous en apprendre davantage sur les
aptitudes à l'apprentissage chez les animaux. Et s'il est vrai
que l'humain est le seul animal capable d'utiliser des outils et de
rire, il a trouvé dans l'attachant cétacé un alter ego plutôt sympathique.

Un cacatoes disparus refait surface

Une espèce de cacatoès présumée disparue refait son apparition







Une espèce de cacatoès présumée disparue refait son apparition. Alors que les scientifiques étaient sur le point de déclarer l'extinction du cacatoès à huppe jaune d'Abott, une dizaine de spécimens ont été aperçus dans l'archipel de Masalembu.

La découverte a été annoncée par l'organisme de Conservation Indonésienne des cacatoès. C'est au large de l'île de Java que les oiseaux en question ont été retrouvés. Précisément quatre couples ainsi que deux oisillons ont été aperçus et ceux-ci semblaient en excellente forme et loin de disparaître de la surface de la planète. Pour rappel, le cacatoès à huppe jaune d'Abott est une espèce endémique à l'Ile de Solombo Besar

Le cacatoès à huppe jaune d'Abott compte parmi les cinq espèces de cacatoès qui se trouvent en grave danger d'extinction dans le cadre du CITES ou Convention de Washington. La chasse mais également la détérioration de son habitat naturel ont fini par mettre en danger l'existence de ce volatile. Cet oiseau a également fait l'objet de nombreux trafics commerciaux illicites.

Pour information, le cacatoès est un oiseau qui appartient à la même famille que les perroquets. Bien que bon nombre d'entre eux aient été domestiqués, il existe encore de nombreux spécimens qui vivent à l'état sauvage du côté de l'Indonésie, de la Papouasie Nouvelle-Guinée mais aussi de l'Australie.

source

Il change de comportement et mute pour ne plus subir les attaques de fourmis

De récents travaux menés à l'université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la production du savoir (recherche),...) "Penn State" présentent une belle illustration de la théorie (Le mot théorie vient du mot grec theorein, qui signifie « contempler, observer, examiner ». Dans le langage...) de l'évolution en action. En effet, d'après les recherches de Tracy Langkilde (professeur de biologie à l'"Eberly College of Science (La science (du latin scientia, connaissance) relève Historiquement de l'activité philosophique, et fut pendant...)"), un lézard (appelé "fence lizard") aurait radicalement modifié son comportement afin de survivre aux attaques d'une espèce invasive de fourmi ("fire ant" en anglais). Ces recherches ont par ailleurs mis en évidence une mutation des pattes arrière des lézards soumis au stress récurrent des fourmis. Ce changement d'anatomie permettrait ainsi au reptile d'amplifier ces comportements de défense pour faire face à ses prédateurs afin de survivre dans son habitat naturel.


Les "fire ants", espèce invasive originaire de l'Amérique du sud (Sud est un nom :), ont été introduites accidentellement aux Etats-Unis dans les années trente. Ces fourmis immobilisent leur proie par une injection (Le mot injection peut avoir plusieurs significations :) de venin paralysant les muscles de l'animal (Un animal (du latin animus, souffle, ou principe vital) est un être vivant capable de mouvement et de perception. On...). Seules 12 de ces insectes suffisent pour tuer en moins d'une minute ( Forme première d'un document : Droit : une minute est l'original d'un acte. ...) un lézard d'une dizaine de centimètres.

Les travaux de Langkilde sont le résultat d'une série d'expériences menées en parallèle sur quatre sites. Le premier site, appelé site témoin, avait pour but d'observer le comportement du lézard sans la présence de fourmi. Les trois autres sites ont permis observer le comportement du reptile soumis à des attaques de fourmis depuis 23 ans pour le premier site, 54 ans pour le second et 68 ans pour le troisième. Ces expériences ont ainsi mis en évidence une corrélation entre le facteur temps (Le temps est un concept développé pour représenter la variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...) et le changement de comportement des lézards. Alors que les lézards familiers aux attaques ont montré des comportements de défense permettant de repousser les fourmis (notamment en donnant des coups avec les pattes arrière), ceux du site témoin n'ont montré aucun signe de rejet, fermant les yeux et restant immobiles.

Afin de déterminer si les mutations observées au niveau des jambes pouvaient influencer la capacité du lézard à se défendre, Langkilde a mesuré les pattes de chaque lézard. Après comparaison, les lézards ayant acquis des comportements de défense avaient en effet des pattes plus longues que ceux n'ayant pas été soumis au stress des prédateurs. Il semblerait par ailleurs que cette spécificité anatomique se transmette à la progéniture, mettant en évidence l'implication d'une mutation génétique.

C'est Darwin qui doit-être content!


Langkilde souligne ainsi que la sélection naturelle devrait nettement favoriser les lézards ayant développé des comportements de défense, les autres ayant plus de difficulté à survivre jusqu'à l'âge de la reproduction. De plus amples études sont néanmoins nécessaires pour statuer sur ce changement de comportement. Langkilde souhaite par exemple déterminer si la progéniture de lézards possédant de longues pattes peut perdre son comportement de défense lorsque celle-ci n'est pas exposée à l'attaque de fourmis dès le plus jeune âge. Les résultats actuels de ces recherches seront publiés à la fin du mois (Le mois (Du lat. mensis «mois», et anciennement au plur. «menstrues») est une période de temps arbitraire.) dans le journal Ecology.