On rapporte une recrudescence d’attaques de vautours perpétrées sur des animaux de ferme dans les Pyrénées-Atlantique, plus précisément au Pays basque. L’insuffisance de carcasses animales en montagne oblige ces rapaces à rechercher leur proie parmi les animaux des régions avoisinantes. Plus d’un s’interrogent sur la pertinence de permettre aux équarrisseurs de récupérer les restes d’animaux dans l’intention d’en tirer profit. La pénurie de nourriture incite les vautours à s’attaquer à des animaux domestiqués.
Malgré une température défavorable à la sortie des vautours, les éleveurs de troupeaux dénombrent plusieurs assauts sur des animaux vivants. Des vaches, des cochons et des poulains figurent dans la liste des victimes de ces oiseaux de proie qui les pourchassent en s’associant avec leurs congénères. Les fermiers se refusent souvent à porter à la connaissance des autorités la perte d’animaux agressés considérant que les autorités en place ne leur apportent aucun secours.
Les vautours affamés délaissent en grand nombre leur portée pour se rendre à l’extérieur de leur territoire habituel. Les membres d’organisme voués à la défense des rapaces tentent de sensibiliser la population à cette situation préoccupante. Les vautours n’accèdent plus aujourd’hui aux décharges à ciel ouvert où s’entassaient auparavant les restes d’animaux. Craignant une contamination possible suite à la maladie de la vache folle, on procéda à la fermeture de ces charniers jugés insalubres.
Les habitants de ces régions estiment nécessaire que les responsables étudient la situation afin de pouvoir y remédier. Une évaluation des besoins en nourriture de ces oiseaux de proie permettrait d’envisager une solution aux difficultés de cohabitation des humains et de ces vautours devenus prédateurs.
Sources: Lexpress.fr, Ornithomedia.com
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SCIencextrA...
1 commentaires:
Bonjour
Je ne sais pas de quand date cet article. Mais en tout cas, en 2009 il n'y a nullement une recrudescence des attaques de Vautour fauve. De juillet 2007 à décembre 2008, 56 expertises vétérinaires ont été menées à la demande de l'Etat par l'intermédiaire du Parc National des Pyrénées. Dans environ 50 % des cas les vautours sont intervenus sur des animaux morts, jouant ainsi leur rôle naturel d'équarrisseur. Dans le reste des cas, il y a effectivement intervention ante mortem mais sur des animaux privés d'une locomotion normale (agonisant, difficulté de mise bas, accidenté, attaque de chien, ...).
Pour 2009, 2 expertises vétérinaires ont été menées, avec une intervention ante mortem sur une vache présentant une complication de mise bas, une intervention post mortem sur une vache morte d'infection suite à un avortement.
Je ne remets pas en cause votre bonne foi dans la rédaction de cet article. Il semblerait que certaines personnes utilisent les médias de façon à désinformer le grand public comme la profession agricole. A quelles fins ?
Cordialement
Dr Zenoni, vétérinaire chargée du dossier vautour/bétail pour le GTV 64
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