Des chercheurs découvrent des fossiles magnétiques "géants" formés par des microorganismes qui vivaient il y a 55 millions d'années
Des chercheurs de l'Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la production du savoir (recherche),...) McGill de Montréal (Montréal est à la fois région administrative et métropole du Québec[2]. Cette grande agglomération canadienne constitue...), en collaboration avec des collègues de divers organismes, et notamment le California Institute of Technology et l'Institut Curie de Paris (Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d’Île-de-France. Cette ville...), ont mis au jour (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux...) des fossiles magnétiques de structure cristalline produits par des microorganismes inconnus qui vivaient à la limite du Paléocène et de l'Éocène, il y a environ 55 millions d'années. Les résultats de leur recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de...) ont été publiés le 21 octobre dans le magazine scientifique (Un scientifique est une personne qui se consacre à l'étude d'une science ou des sciences et qui se consacre à l'étude...) Proceedings of the National Academy of Sciences.
Ces résultats peuvent aider les savants à améliorer leur compréhension des effets que peuvent avoir des changements importants dans le climat terrestre.
Les fossiles que l'on a découverts au cours de fouilles au New-Jersey, aux États-Unis, sont constitués de cristaux de magnétite en forme de pointes de flèches. Bien que ces fossiles magnétiques mesurent quatre microns de longueur (La longueur d’un objet représente la distance entre deux de ses extrémités, les plus éloignées possibles. Lorsque...) seulement, ils n'en sont pas moins huit fois plus gros que les fossiles magnétiques connus jusqu'à maintenant. Ce sont des restes de cristaux de magnétite produits par un type de bactéries (Les bactéries (Bacteria) sont des organismes vivants unicellulaires procaryotes, caractérisées par une absence de noyau...) dites magnétotactiques qui pouvaient se placer dans l'axe du champ magnétique terrestre (La Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...) possède un champ magnétique (En physique, le champ magnétique est une grandeur caractérisée par la donnée d'une intensité et d'une direction,...) produit par les déplacements de son noyau externe – composé essentiellement...).
D'après les révélations que Dirk Schumann, auteur principal de l'étude et étudiant diplômé du Département des sciences de la Terre et des planètes de McGill, a fait au magazine Nature News, ces nouveaux fossiles sont "différents des cristaux de magnétite décrits jusqu'à maintenant."
"Selon les rapports passé, la magnétite pourrait être une sorte de magnétite formée par la collision (On appelle collision le choc entre deux objets.) d'une comète (En astronomie, une comète est un petit astre brillant du système solaire, dont l'orbite a généralement la forme d'une...) avec la terre, a précisé le Dr Hojatollah Vali, chercheur (Un chercheur (fem. chercheuse) désigne une personne dont le métier consiste à faire de la recherche. Il est difficile...) principal, auteur-ressource et professeur agrégé aux facultés d'Anatomie et biologie cellulaire ainsi que de Sciences de la Terre et des planètes de McGill. Dans notre article précédent, nous avons prouvé que la magnétite est d'origine biologique.
"Elle est produite par une toute nouvelle classe de microorganismes dont on n'avait jamais fait état, a-t-il poursuivi. Quand mes collègues et moi avons découvert ces fossiles magnétiques dans des sédiments provenant de la haute mer (Le terme de mer recouvre plusieurs réalités.) au milieu des années 1980, nous savions que des bactéries magnétotactiques pouvaient produire de la magnétite et nous cherchions alors des fossiles magnétiques. Dans notre toute dernière recherche, nous avons découvert les fossiles magnétiques avant les microorganismes qui les ont produits."
Et M. Vali d'expliquer que ce type de microorganismes vivaient à une époque de réchauffement climatique soudain appelée maximum thermique (Le thermique est la science qui traite de la production d'énergie, de l'utilisation de l'énergie pour la production de...) Paléocène-Éocène. Durant cette période qui a duré 20 000 ans, la température (La température d'un système est une fonction croissante du degré d'agitation thermique des particules, c'est-à-dire de...) terrestre s'est élevée de 5 à 6° C.
"Le plus intéressant, c'est que nous savons à quelle période exactement ces microorganismes ont vécu, a-t-il indiqué. On ne les trouve ni avant, ni après cette période. Un réchauffement de cinq degrés, cela peut sembler bien peu. Et pourtant, un tel réchauffement a grandement fait augmenter la quantité (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire, vecteur, nombre...) de fer libre. Les microorganismes qui ont produit les fossiles magnétiques géants avaient besoin (Les besoins se situent au niveau de l'interaction entre l'individu et l'environnement. Il est souvent fait un...) de grandes quantités de fer. Il est donc évident qu'un réchauffement rapide de cette ampleur à l'échelle de la planète (Selon la dernière définition de l'Union astronomique internationale (UAI), « une planète est un corps céleste (a)...) pourrait avoir des effets marqués sur la biosphère (La notion de biosphère désigne à la fois un espace et un processus auto-entretenu (jusqu'à ce jour et depuis plus de 3...)."
Source et illustration: Communiqué de presse de l'Université McGill
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Des chercheurs de l'Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la production du savoir (recherche),...) McGill de Montréal (Montréal est à la fois région administrative et métropole du Québec[2]. Cette grande agglomération canadienne constitue...), en collaboration avec des collègues de divers organismes, et notamment le California Institute of Technology et l'Institut Curie de Paris (Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d’Île-de-France. Cette ville...), ont mis au jour (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux...) des fossiles magnétiques de structure cristalline produits par des microorganismes inconnus qui vivaient à la limite du Paléocène et de l'Éocène, il y a environ 55 millions d'années. Les résultats de leur recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de...) ont été publiés le 21 octobre dans le magazine scientifique (Un scientifique est une personne qui se consacre à l'étude d'une science ou des sciences et qui se consacre à l'étude...) Proceedings of the National Academy of Sciences.
Ces résultats peuvent aider les savants à améliorer leur compréhension des effets que peuvent avoir des changements importants dans le climat terrestre.
Les fossiles que l'on a découverts au cours de fouilles au New-Jersey, aux États-Unis, sont constitués de cristaux de magnétite en forme de pointes de flèches. Bien que ces fossiles magnétiques mesurent quatre microns de longueur (La longueur d’un objet représente la distance entre deux de ses extrémités, les plus éloignées possibles. Lorsque...) seulement, ils n'en sont pas moins huit fois plus gros que les fossiles magnétiques connus jusqu'à maintenant. Ce sont des restes de cristaux de magnétite produits par un type de bactéries (Les bactéries (Bacteria) sont des organismes vivants unicellulaires procaryotes, caractérisées par une absence de noyau...) dites magnétotactiques qui pouvaient se placer dans l'axe du champ magnétique terrestre (La Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...) possède un champ magnétique (En physique, le champ magnétique est une grandeur caractérisée par la donnée d'une intensité et d'une direction,...) produit par les déplacements de son noyau externe – composé essentiellement...).
D'après les révélations que Dirk Schumann, auteur principal de l'étude et étudiant diplômé du Département des sciences de la Terre et des planètes de McGill, a fait au magazine Nature News, ces nouveaux fossiles sont "différents des cristaux de magnétite décrits jusqu'à maintenant."
"Selon les rapports passé, la magnétite pourrait être une sorte de magnétite formée par la collision (On appelle collision le choc entre deux objets.) d'une comète (En astronomie, une comète est un petit astre brillant du système solaire, dont l'orbite a généralement la forme d'une...) avec la terre, a précisé le Dr Hojatollah Vali, chercheur (Un chercheur (fem. chercheuse) désigne une personne dont le métier consiste à faire de la recherche. Il est difficile...) principal, auteur-ressource et professeur agrégé aux facultés d'Anatomie et biologie cellulaire ainsi que de Sciences de la Terre et des planètes de McGill. Dans notre article précédent, nous avons prouvé que la magnétite est d'origine biologique.
"Elle est produite par une toute nouvelle classe de microorganismes dont on n'avait jamais fait état, a-t-il poursuivi. Quand mes collègues et moi avons découvert ces fossiles magnétiques dans des sédiments provenant de la haute mer (Le terme de mer recouvre plusieurs réalités.) au milieu des années 1980, nous savions que des bactéries magnétotactiques pouvaient produire de la magnétite et nous cherchions alors des fossiles magnétiques. Dans notre toute dernière recherche, nous avons découvert les fossiles magnétiques avant les microorganismes qui les ont produits."
Et M. Vali d'expliquer que ce type de microorganismes vivaient à une époque de réchauffement climatique soudain appelée maximum thermique (Le thermique est la science qui traite de la production d'énergie, de l'utilisation de l'énergie pour la production de...) Paléocène-Éocène. Durant cette période qui a duré 20 000 ans, la température (La température d'un système est une fonction croissante du degré d'agitation thermique des particules, c'est-à-dire de...) terrestre s'est élevée de 5 à 6° C.
"Le plus intéressant, c'est que nous savons à quelle période exactement ces microorganismes ont vécu, a-t-il indiqué. On ne les trouve ni avant, ni après cette période. Un réchauffement de cinq degrés, cela peut sembler bien peu. Et pourtant, un tel réchauffement a grandement fait augmenter la quantité (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire, vecteur, nombre...) de fer libre. Les microorganismes qui ont produit les fossiles magnétiques géants avaient besoin (Les besoins se situent au niveau de l'interaction entre l'individu et l'environnement. Il est souvent fait un...) de grandes quantités de fer. Il est donc évident qu'un réchauffement rapide de cette ampleur à l'échelle de la planète (Selon la dernière définition de l'Union astronomique internationale (UAI), « une planète est un corps céleste (a)...) pourrait avoir des effets marqués sur la biosphère (La notion de biosphère désigne à la fois un espace et un processus auto-entretenu (jusqu'à ce jour et depuis plus de 3...)."
Source et illustration: Communiqué de presse de l'Université McGill
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