La chasse et la pêche que les humains organisent au niveau local
ou de manière industrielle dépassent d'ailleurs les
autres impacts d'origine humaine comme la pollution. Ces modifications
sont incroyablement puissantes et remettent la survie de certaines
espèces en question.
Une recherche sur 34 autres études qui avaient suivi quelque
29 espèces sur différents écosystèmes a
permis de remarquer que les animaux chassés sont maintenant 20 %
plus petits que les générations précédentes
en moyenne. Par ailleurs, l'âge moyen de reproduction est 25 %
plus tôt en moyenne. Il ne s'agit pas de l'évolution par
sélection naturelle dans ce cas.
Dès 1990, on avait déjà remarqué que la
« chasse au trophée » (plus l'animal tué est
gros, plus prestigieux c'est), avait conduit toute la population des
ours d'Alaska à diminuer de taille au cours des années.
Pour de nombreux autres animaux chassés, c'est la même
chose qui se produit : les populations animales chassées sont
remodelées de manière bien plus intense que
naturellement. Les humains sont donc une « force
évolutionniste » puissante.
Les espèces chassées ont réussi à faire
surgir leur capacité à répondre rapidement au
changement imposé par l'Homme. Ainsi, l'évolution «
boostée » a permis aux plus petits poissons
d'échapper aux filets et donner leurs gènes de «
petits poissons » à leur descendance.
L'autre processus en cours se nomme « plasticité
». Ainsi, pouvoir se reproduire plus tôt peut intervenir,
car pour une espèce chassée, il y a moins de
compétition pour la nourriture. La maturité s'offre alors
plus rapidement.
Le problème est que la reproduction de plus en plus
tôt produit moins de descendances. Cela nuit à la
capacité à réagir rapidement à une
catastrophe. Même les gouvernements ont leur part de
responsabilité dans cette « évolution ». En
effet, les règles instaurées pour laisser prendre les
gros poissons et laisser les petits fait que ce sont les petits qui se
reproduisent le mieux... C'est contraire à ce qui se passe
naturellement.
Il faudrait peut-être idéalement d'une part que la
race humaine s'en prenne à moins d'espèces et prends
aussi les petits (mais dans une moindre mesure).
Sources : Imaginascience, Livescience
ou de manière industrielle dépassent d'ailleurs les
autres impacts d'origine humaine comme la pollution. Ces modifications
sont incroyablement puissantes et remettent la survie de certaines
espèces en question.
Une recherche sur 34 autres études qui avaient suivi quelque
29 espèces sur différents écosystèmes a
permis de remarquer que les animaux chassés sont maintenant 20 %
plus petits que les générations précédentes
en moyenne. Par ailleurs, l'âge moyen de reproduction est 25 %
plus tôt en moyenne. Il ne s'agit pas de l'évolution par
sélection naturelle dans ce cas.
Dès 1990, on avait déjà remarqué que la
« chasse au trophée » (plus l'animal tué est
gros, plus prestigieux c'est), avait conduit toute la population des
ours d'Alaska à diminuer de taille au cours des années.
Pour de nombreux autres animaux chassés, c'est la même
chose qui se produit : les populations animales chassées sont
remodelées de manière bien plus intense que
naturellement. Les humains sont donc une « force
évolutionniste » puissante.
Les espèces chassées ont réussi à faire
surgir leur capacité à répondre rapidement au
changement imposé par l'Homme. Ainsi, l'évolution «
boostée » a permis aux plus petits poissons
d'échapper aux filets et donner leurs gènes de «
petits poissons » à leur descendance.
L'autre processus en cours se nomme « plasticité
». Ainsi, pouvoir se reproduire plus tôt peut intervenir,
car pour une espèce chassée, il y a moins de
compétition pour la nourriture. La maturité s'offre alors
plus rapidement.
Le problème est que la reproduction de plus en plus
tôt produit moins de descendances. Cela nuit à la
capacité à réagir rapidement à une
catastrophe. Même les gouvernements ont leur part de
responsabilité dans cette « évolution ». En
effet, les règles instaurées pour laisser prendre les
gros poissons et laisser les petits fait que ce sont les petits qui se
reproduisent le mieux... C'est contraire à ce qui se passe
naturellement.
Il faudrait peut-être idéalement d'une part que la
race humaine s'en prenne à moins d'espèces et prends
aussi les petits (mais dans une moindre mesure).
Sources : Imaginascience, Livescience
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